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Voyage au pays de la Teranga!

13 janvier 2013

Retour en France

Certains disent que 3 mois dans une vie ce n'est rien mais en vérité 3 mois ça peut être tout. 3 mois de vie différente, de découverte, d'adaptation, de compréhension envers une culture opposée à la notre. Avec pendant ces 3 mois des hauts et des bas, des déceptions, des trahisons... Mais aussi surtout beaucoup de rencontres, d'amitiés, de surprises et de joies. Une ouverture d'esprit énorme et un partage des savoirs. Je suis bien rentrée en France cette nuit mais pour l'instant je suis en pleine rupture, une réadaptation un peu difficile car 3 mois comme cela ce n'est pas rien... J'ai dans l'esprit d'avancer et je sais que beaucoup me soutiennent par la pensée et leurs prières. Dieredief samay xarit. Nio far ;-)
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12 décembre 2012

Diohine 06/12/12

Hier j’ai quitté Keur Madiabel pour rendre visite à des amis à Diohine. C’est un petit village en brousse entre Fatick et Mbour mais plus dans la région de Fatick. C’est un village Sérère et donc la majorité des habitants sont chrétiens.

Grâce à ma progression en wolof, je me suis très bien débrouillé dans les transports. Bon j’ai quand même failli louper mon arrêt à Keur Martin mais heureusement j’ai reconnu le village et j’ai réagi à temps pour faire arrêter le chauffeur.

A Keur Martin, j’ai eu le choix de prendre soit une voiture, soit une charrette, j’ai hésité mais il faisait quand même chaud. Et puis c’est une route très poussiéreuse, mon voisin dans la voiture ne s’était pas assez bien protégé, il était orange de poussière quand il est sortit. J’ai demandé à la voiture de me déposer devant la maison de Seynabou Diagne, c’est sur la route. Les enfants sont venus m’accueillir, ils étaient tous contents de ma venue. J’ai déposé mes affaires dans la chambre de Seynabou. On a discuté, ses filles sont rentrées de l’école et on a mangé.

Après le repas je me suis reposée du voyage. Ce n’était pas un long voyage mais c’est toujours fatigant car très inconfortable. On est serré dans les véhicules et sur la route entre Fatick et Kaolack il y a beaucoup de trous et notre chauffeur conduisait mal. De plus les suspensions ne sont pas toujours bien révisées…

Après cette petite sieste, j’ai accompagné Seynabou à son atelier de couture qui est aussi une petite boutique. J’ai vendu quelques glaces aux enfants et quelques produits aux adultes. J’ai aidé Seynabou à préparer d’autres glaces. La confection des glaces étant terminée et comme le soleil s’était couché depuis un moment, nous avons fermé la boutique et nous sommes rentrées à la maison. Fatou, la plus grande des filles de Seynabou avait préparé le repas, des spaghettis à la viande. C’était très bon, et j’ai mangé à la sénégalaise, avec la main, depuis mon anniv où Ass et Mariama m’ont appris, je commence à avoir la technique.

J’ai dormi dans la même chambre que Seynabou. Depuis que je suis arrivée à Diohine, je me sens comme une sénégalaise. J’ai été accueillie, reçue, hébergée et nourrie à la sénégalaise. Je me suis vraiment bien intégrée à cette culture, je comprends beaucoup de choses, alors qu’auparavant je n’y prêtai pas attention.

Le retour en France va être difficile…

12 décembre 2012

1er décembre 2012

Ce matin là je me suis réveillé tôt malgré l’heure tardive à laquelle je m’étais couchée car je savais qu’on avait beaucoup de boulot pour préparer la fête de ce soir. Après le petit dej, nous sommes allées au marché avec Mariama, acheter tous le nécessaire pour préparer des beignets. Nous avons pris 10kg de farine !! On avait du boulot !

Nous sommes retournées à la maison en charrette tellement la farine et les autres ingrédients étaient lourds… et il y avait le risque que le sac plastique se craque aussi ! ^^

Nous avons commencé la préparation dans 2 grandes bassines. Ca nous a musclé les bras !

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Le plus long dans la préparation de ces beignets c’est la cuisson, surtout quand on a une grosse quantité. Beaucoup de monde du voisinage est venu nous aidé, c’était super. Nous avons passés un bon moment aussi avec tout le monde.

Au final nous avions 2 grosses bassines pleines de beignets et un grand plat avec des chips de crevettes que nous avons cuits nous-mêmes aussi.

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Pour la sonorisation de la soirée, je voulais utiliser mon ordinateur (en espérant qu’il n’y a pas de coupure d’électricité) avec des enceintes d’ordi. J’en ai discuté avec Djim pour qu’il me prête des enceintes. C’était convenu comme ça. La veille au soir, donc le 30, lorsque nous étions ensemble, un ami de Djim est passé pour lui déposer quelque chose. Djim lui a dit que l’on fêtait mon anniversaire et que j’organisais une soirée le lendemain. Cette personne est DJ à Keur Madiabel, il a automatiquement proposé à Djim sa sonorisation pour mon anniversaire et celui de Ndeye Fama gratuitement. C’était vraiment un geste très honorable ! Je ne le connais pas beaucoup mais il a tout de suite voulu proposer ses services pour nous faire plaisir. Des personnes comme ça on n’en rencontre pas tous les jours !

 

La fête s’est super bien déroulé, dans une bonne ambiance ! Il y avait beaucoup de monde, forcement l’anniv d’une toubab, il y a du monde qui vient ^^ Surtout que comme c’est dehors, dés que les gens entendent de la musique ils viennent, on peut avoir beaucoup de monde, même des gens que l’on ne connait absolument pas. Ils ont entendus de la musique, ils viennent danser.

Les beignets que nous avons préparés étaient réservés à nos invités. Car même si beaucoup de monde qu’on ne connait pas vient, il y a aussi nos invités qui viennent. Et on ne peut pas servir des beignets à tout le monde présent. La priorité va quand même à nos amis.

Nous avons beaucoup dansé aussi (et oui même moi ^^) à la sénégalaise.

Ndeye Fama était super heureuse d’avoir pu fêter son premier anniversaire, elle a pu inviter beaucoup de ses amis, et elle a eu pleins de cadeaux ! Moi aussi j’ai eu des bijoux par Aïda et Ndeye Fatou, un petit mot tout gentil par Imam, le petit frère d’Abib, un poème par notre grand poète Yague et aussi un paquet de biscuit, c’est ce qui m’a le plus touchée, que l’enfant soit allé à la boutique pour trouver un petit cadeau à m’offrir, c’est trop mignon ^^  

La fête n’a pas durée tard, nous avons fini la soirée vers 22H30 mais c’est suffisant, elle avait commencé à 20H. Comme cela se passe en plein air et que la sono va assez fort, pour le voisinage c’est bien de ne pas finir trop tard.

 

Les jours suivants tous le monde que je croisais dans la rue me disait « anniversaire bi nekh na ! » ce qui veut dire l’anniversaire était bien ! ^^

 

Ndeye Fama et moi juste avant la soirée :

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12 décembre 2012

30 novembre 2012

Cette année mon anniversaire s’est déroulé au Sénégal. Jusqu’au dernier moment je me suis demandé comment cela aller se passer puisqu’ici ils ne prêtent pas attention aux anniversaires autant que nous en France. Dans certaines familles, ils retiennent les dates et se le souhaitent chaque année mais la plupart ne le font pas. Et le fêter ça ne se fait pas beaucoup non plus !

Je m’étais même dit que ce jour passerais comme un jour ordinaire. Mais non, mes amis ont pensé à moi et à mon origine française et ont tenus à ce que cet anniversaire se déroule comme il se doit ! ^^

Dès la nuit du 29 au 30 à 00H00 ils ont commencé à me souhaiter mon anniversaire.

J’avais discuté avec Mariama et Ndeye Fama pour organiser une petite fête car l’anniversaire de Ndeye Fama est le 1er décembre, donc je lui ai proposé qu’on le fête à deux ce jour. C’était mieux car c’était un samedi, les jeunes n’avait pas école le lendemain, on pouvait faire la fête tranquillement.

Mais avant cette fête il y avait le 30 novembre ! J’ai voulu faire un petit repas en comité restreint avant la grande fête. J’ai invité mes amis proche (ou presque tous) c’est dur de restreindre, j’avais envie d’inviter beaucoup de monde mais je ne pouvais pas les 2 soirs de suite…

Nous avons passé un très bon moment. Même si avant cette soirée, nous avons du partir en pleine chaleur dans l’après midi avec Mariama pour chercher la viande et de quoi faire le repas ! Ces efforts ont été bien récompensés.

Nous avions cuisiné des vermicelles avec de la viande et de la sauce aux oignons. Ca peut paraitre simple mais c’était très bon, et ce n’est pas tous les jours qu’on mange de la viande.  J’avais acheté des bananes pour faire des bananes caramélisées en dessert.

 

J’ai eu de très beaux cadeaux, des boucles d’oreilles et un collier par Abib, une robe sénégalaise par Mariama et un gâteau d’anniversaire comme en France par Djim !!

Voici la photo du gâteau au chocolat :

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Nous nous sommes régalés par le repas, Mariama et Ass m’ont appris à manger avec la main comme à la sénégalaise. Ce n’était pas facile, j’en ai un peu foutu partout mais je me suis débrouillée quand même ^^

Ensuite il y a eu le dessert.  

C’était un bon moment celui du gâteau car on avait fourni à Djim des bougies quand il a acheté le gâteau. Et je voyais bien que personne ne bougeait, je suis allée chercher le gâteau et je l’ai mis sur la table. Mais là aussi, personne ne disait rien et ne faisait rien. Ce n’est que quelques temps après que j’ai compris, je leur ai demandé s’ils avaient déjà fêté un anniversaire comme ça. De tous ceux qui étaient présents personne n’avait fêté un anniversaire avec un gâteau et des bougies ! Ils ne savaient pas du tout ce qu’ils devaient faire ni à quoi servait les bougies! C’était marrant ^^

Du coup je me suis préparée moi-même mon gâteau avec les bougies posées dessus, je leur ai expliqué comment nous on faisait en France. Qu’ils devaient maintenant chanter et qu’après je soufflerais mes bougies ! Ils ont tous joué le jeu, non sans fou rires mais c’était drôle. C’était vraiment un moment unique !

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Ensuite est venu le moment du découpage du gâteau, il y avait beaucoup de monde car les enfants qui étaient là sont venus voir par curiosité ce gâteau avec les bougies allumées dessus ! ^^

Moi j’essayais de compter combien nous étions pour couper des parts égales pour chacun d’entre nous. Mais ce n’était pas facile, et puis Mariama a pris les choses en main elle a coupé le gâteau comme elle le sentait. Il n’y avait aucune part égale, je n’ai pas pu retenir un fou rire mais elle a quand même bien gérée ! Le gâteau à été dispersé sur son carton d’emballage pour que tout le monde aient au moins une part devant son nez. Et chacun a pu déguster un ou plusieurs morceaux. 

Le gâteau était vraiment très bon, meilleur que certains gâteaux en France !

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11 décembre 2012

29/11/2012

J'ai écrit ces quelques mots pendant la lecture du livre de Guy Gilbert, qu'Amadou, le frère d'Abib, m'a preté. Ce fut après une longue discussion avec lui aussi, sur la vie, les gens en général. C'est une personne trés posée et d'une grande sagesse. Pourtant il n'a que 2 ans de plus que moi. ^^

" Au dela de tous ce qu'on peut apprendre dur la vie sénégalaise, leur mode de vie, leurs coutumes, on apprend beaucoup sur la sagesse de l'esprit. On apprend à gerer les situations, ne pas se laisser emporter sur un événement, une situation ou un comportement d'autrui. Il faut toujours encaisser, se poser, reflechir, prendre du recul, afin de pouvoir gérer tranquillement la situation et ainsi d'avoir le pouvoir de rester libre dans son esprit.

On peut même apprendre à comprendre le comportement d'une personne à l'esprit tordu. C'est ce qui nous rendra plus fort face à son comportement. Répondre à ses attaques, chercher un moyen de défense, c'est ce qui peut nous rabaisser au même niveau que cette personne. La roue tourne et Dieu est juste, il n'y a que lui qui peut nous juger sur nos actes. Rien ne nous empêche d'intervenir si la situation va trop loin mais tout en gardant à l'esprit qu'il ne faut pas laisser nos émotions et nos pensées négatives prendre le dessus. Toujours prendre du recul sur la situation et sur nos idées.

Ne pas prendre de décisions si on ne les sent pas complétement en notre être. Savoir prendre son temps et réfléchir sur les situations et les conséquences même minimes qu'elles peuvent entrainer. Car cela peut jouer sur notre entourage mais sur nous aussi. Ca peut nous pertuber ou nous mettre en doute. Et c'est ainsi que peuvent naitre des regrets.

Cela prend du temps au début, d'apprendre à gérer les situations et prendre du recul. Mais à force l'esprit se forge et permet d'analyser plus rapidement. "

 

Extraits du livre "L'espérance aux mains nues" de Guy Gilbert:

" Je crois maintenant beaucoup plus à la force de la prière qu'à mon action quotidienne, si importante soit-elle" "La prière est plus grande, plus forte que l'action. Alors l'action, à ce moment là, prend une autre dimension beaucoup plus humble, mais combien plus efficace. On ne s'acharne plus à calculer la portée de son action, mais la profondeur de notre union à Dieu. C'est elle qui sous-tend, dirige et illumine nos actes quotidiens."

"La Paix" "Si elle est l'objectif constant des préoccupations les plus ordinaires de notre vie quotidienne, alors elle est déjà là. La paix se sème là où l'on vit. Dieu pourra alors être sollicité et il nous aidera."

"Le respect dû à tout être est le meilleur ciment des sociétés heureuses et libres. "

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27 novembre 2012

FESTACK

Tous les ans à Keur Madiabel se déroule le Festack, c’est le Festival des Arts et Cultures de Keur madiabel. Ca se déroulait ce weekend, du vendredi 23 au soir au lundi 26 au petit matin. 

Nous étions rentrés de Dakar le vendredi, tout juste pour le festival. Le soir c’était un concert de rap, des jeunes groupes de rap de Keur Madiabel qui chantait, ça a duré tard dans la nuit mais je ne suis pas restée très longtemps car le rap ce n’est pas trop mon truc et j’étais un peu fatigué du voyage de Dakar. De plus j’avais salué le maire de Keur Madiabel, Aliou Kebe, dans l’après midi et il m’a proposé de venir avec eux le samedi matin visité la zone de mise en défens (la brousse), il fallait que je sois à la mairie à 9H du matin. Donc je ne voulais pas me coucher trop tard pour être en forme. 

Le lendemain, le samedi, levée à 7h du matin pour avoir le temps de prendre ma douche, mon petit dej, balayer ma chambre et le couloir du logement et partir vers 8H30 à la mairie. En bonne française, à 8H50 j’étais à la mairie, à l’heure du rendez-vous. J’ai vu Père Djim, un ami et membre de la famille Kebe, qui installait les chaises avec des ouvriers communaux. Il m’a signalé que personne n’était encore arrivé. Et oui nous sommes au Sénégal, et ici quand on dit rendez-vous à 9H, on ne voit personne avant au moins 10H-10H30 ^^ les gens sont tous arrivés vers 10H30. Et Monsieur le préfet du département de Nioro, n’est arrivé qu’à 11H. Des journalistes étaient là aussi, j’ai sympathisé avec une journaliste de la radio qui est de Kaolack, ça passe le temps de discuter.

Une fois Monsieur le préfet arrivé, nous sommes tous montés dans des voitures pour aller faire la visite de la zone de mise en défens. En fait c’est une zone protégée autour de la commune de Keur Madiabel, cela permet de préserver la brousse et la forêt. Il est interdit de couper les arbres ou la végétation, c’est pour maintenir l’écologie et l’écosystème du lieu.

A la suite de cette visite nous avons eu une conférence sur les projets de la zone de mise en défens et de l’engagement de la commune de Keur Madiabel en matière d’écologie.

Après le passage de tous les intervenants, nous sommes tous partis manger au projet. C’est le lieu où nous logions avec les associations comme le Comité Départ ou Keur de Toubab, il y a une grande salle où on peut manger à plusieurs.

Grâce à Monsieur le maire, Aliou Kebe, j’ai eu l’honneur de passer une belle journée et d’être en présence de personnalité du département et de Monsieur le préfet. C’était une journée très enrichissante, complète et un peu fatigante mais vraiment intéressante.

Après le repas le maire de la ville de Neuville en Ferrain, dans le Nord de la France, est arrivé avec deux conseillers municipaux et des amis, ils étaient une dizaine à peu près. Car la ville de Keur Madiabel est jumelé avec la ville de Neuville en Ferrain, il y a une chartre qui avait été crée il y a 10 ans, et donc qui devait être reconduit cette année. J’ai accompagné Aliou avec les toubabs, pour certains c’était leur première fois au Sénégal, et ils étaient émerveillés par ce qu’ils découvraient.

Nous avons fait un tour de Keur Madiabel pour voir les infrastructures qui ont faits partis d’un cofinancement avec la ville de Neuville en Ferrain. Puis nous sommes retournés à la mairie, en attendant la cérémonie officielle.

Pendant la visite de Keur Madiabel, les habitants étaient contents de voir beaucoup de toubabs et certains venaient nous parler. Mais ce qui était dôle c’est qu’ils nous parlaient comme des étrangers alors que moi ça fait plus d’un mois que je suis à Keur Madiabel, et ils étaient très surpris quand je leur répondais en wolof. Oui car j’apprends bien le wolof et je peux dire que je me débrouille plutôt pas mal ^^ du coup pour les habitants de Keur Madiabel j’étais considéré avec le groupe des toubabs, alors que je ne les connaissaient même pas, mais c’est pas grave c’était drôle.

J’ai profité qu’Aliou repartait chez lui avant la cérémonie pour l’accompagner en voiture, car j’habite à côté et j’avais un peu honte d’être en débardeur pantacourt pour une cérémonie officielle en compagnie du maire et du préfet ^^ heureusement avant de partir au Sénégal j’ai mis une chemise dans ma valise, en disant à Lucie « on ne sait jamais, le maire de Keur Madiabel est député aujourd’hui et il peut y avoir des cérémonies officielle » Ah la bonne anticipation ! ^^

J’ai eu 5 minutes ( 15 min sénégalaise ^^) pour me changer et nous sommes repartis en voiture jusqu’à la place de la mairie. Beaucoup de citoyens de Keur Madiabel étaient là, le préfet était déjà arrivé également.  Le 4x4 nous a déposés devant la grille de la mairie, au milieu du cercle créé par la foule, avec une présentation au micro pour signaler l’arrivée de Mr le maire. Et moi qui suis sortie juste derrière… Sous les acclamations et les salutations de toute la foule, même si ce n’était pas pour moi on se sent un peu une star quand même ! Ça fait un drôle d’effet, j’ai eu une hésitation à sortir de la voiture ! lol Mais j’ai suivi Mr le maire et d’autres personnes jusque dans la mairie, pour rejoindre Mr le préfet et les toubabs.  

En ressortant de la mairie avec le maire, le préfet, les conseillers, les toubabs… quelqu’un m’a dit « mais toi tu es arrivés avec Mr le maire ?! Et tu es habillé comme une sénégalaise ! » Et oui je suis une star ! lol J’avais juste mis un jean, une chemise noire et de grosses boucles d’oreilles, les autres toubabs étaient en t-shirt, short bermudas, comme on s’habille nous les français quand il fait chaud quoi, moi je prends la mode sénégalaise ^^

Nous avons des places au premier rang et nous avons eu le droit à un très beau spectacle. Des cultures sénégalaises étaient représentaient avec des danses, des coutumes. Nous en avons pris plein les yeux.

Je vous partage quelques photos.

Différentes ethnies sénégalaise était présente, les peuls de Guinée, les peuls du Sénégal… 

J’étais assise à droite d’un toubab pour qui c’était le premier voyage, il n’en revenait pas de tous ce qu’il voyait, de l’autre côté c’était un sénégalais qui m’expliquait les différentes ethnies et les rites qu’elles présentaient.

Pendant cette représentation, j’ai eu une drôle de sensation, par rapport à mon voisin de gauche qui découvrait tout et était émerveillé, moi aussi je découvrais ça mais c’est comme si ça ne m’étais pas complètement étranger, je me sentais plus proche de la culture sénégalaise, c’est surement à force d’y vivre, on voit le monde autrement, comme une personne d’ici  ^^

C’est normal je pense, je suis là depuis octobre déjà ! ;-)

 

Après la cérémonie officielle, les toubabs sont repartis à Kaolack pour le diner et devaient ensuite revenir pour la soirée. Mr le préfet est rentré chez lui et moi aussi. J’ai était invité à prendre le diner chez Aliou, repas un peu épicé mais très bon aussi  ^^

Ensuite je suis retournée à la soirée avec mes amis, Abib, Cheikh…  

J’ai eu une place assise au premier rang près du maire et quelques membres du conseil et de la famille ^^

Toute la soirée c’était aussi des représentations, des danses, des chants, des fous rire quand des personnes se lèvent pour danser. Il y avait une bonne ambiance. Les toubabs de Neuville en Ferrain ne sont pas revenus et c’est bien dommage car le spectacle était beau à voir.

Ca c’est terminé vers 2H du matin.

 

Le lendemain je me suis réveillée vers 8h pour aller à la messe, car il y a une église maintenant à Keur Madiabel et quelqu’un avait prévenu le maire que la messe se déroulerait ici.

Je me suis préparée et j’ai pris le chemin de l’église. Elle est assez loin de là où je loge et j’ai marché au moins une demi-heure pour y aller et pour trouver la porte fermée ! -_-  ce n’était pas ici qu’elle se déroulait ce dimanche.

Du coup je suis repartie sous la chaleur du soleil. En chemin je me suis arrêté chez Demba Kebe, un frère de même père et même mère avec Aliou le maire, c’est celui qui se chargeait de la gestion du centre où nous logions avec les associations. Nous avons pris du thé et ensuite je suis rentrée chez moi me reposer car le soir il y avait des combats de lutte dans le cadre du Festack et ça aller durer toute la nuit.

Nous sommes allés voir les combats de lutte vers 1H du matin, car ça ne commence jamais avant. Il y avait foule et des joueurs de djembé mais les lutteurs n’étaient pas encore arrivés.

Les combats n’ont vraiment commencé qu’à 4h du matin jusque 9h du matin le lendemain. Entre le moment où les lutteurs arrivent et les combats commencent il y a des danses, c’est la façon aux lutteurs de se présenter.

Etant assez fatiguée, je n’ai pas tenu le coup, j’ai regardé 2 combats et je suis partie me coucher, je en tenais plus. En fait dans une cérémonie de lutte comme ça ce qu’il faut faire c’est dormir et se réveiller vers 5h du mat pour aller voir les combats de lutte. Je le saurais pour la prochaine fois ;-)

Le lundi j’ai dormi jusque 11h du matin au moins ! ^^

 

Ce weekend c’était aussi le nouvel an musulman. Le samedi soir, les enfants passaient dans les maisons, maquillés avec du blanc sur le visage et ils venaient danser pour réclamer des étrennes ou de la nourriture, comme du mais, du mil…

C’est l’année 1434. La tradition veut que l’on mange du couscous à la viande ce jour. Mais comme j‘étais occupé toute la journée avec le festack je n’ai pas eu l’occasion de manger du couscous. Mais ce n’est pas grave car je ne suis pas très fan du couscous au mil ^^ Le dimanche matin, les familles font des prières. On ne se souhaite pas la bonne année, comme nous le faisons chez nous, à chaque fois que l’on croise quelqu’un.

27 novembre 2012

Dakar

Nous sommes partis sur Dakar pour 5 jours samedi dernier. Je suis partie avec Abib et Mariama, car Abib avait des examens à passer et ça m’a permis de changer un peu d’air car ici dans les villages comme Keur Madiabel, les gens aiment bien la routine et donc ça devenait un peu pesant, j’avais même perdue mon appétit, moi qui suis gourmande d’habitude.

Mais d’aller à Dakar m’a vraiment ressourcé, même si c’est une ville folle et fatigante. Nous avons logé chez l’oncle de Mariama et Abib, dans un petit appartement au quartier du golf. Je me suis habituée ici à Keur Madiabel aux toilettes turques et à la douche avec un seau et une timbale mais à Dakar, la douche dans les toilettes a été une dure épreuve pour moi… Ce qui est le minimum de confort chez nous, n’existe pas dans beaucoup de familles ici, les gens se contentent de ce que leurs moyens peuvent leur offrir et ne se plaignent pas. Bien qu’ils savent ce qui existe, qu’ils peuvent voir un certain confort chez des voisins un peu plus riches, ce n’est pas grave, le principal est d’avoir une famille en bonne santé, un repas tous les jours et un toit pour dormir. Le reste, ce n’est que secondaire.

J’ai pu cuisiner autre chose que du riz au poisson ou des pates à la sauce tomate, j’ai fais du couscous marocain, car ici quand on parle de couscous c’est de la semoule de mil ou de maïs qui est utilisé. La c’était un vrai couscous avec de la semoule de blé, des légumes, de la viande, ça faisait trop plaisir de manger ça!! ^^  On a fait omelette, frite, mayo aussi. Sur Dakar quand on partait en ville pour la journée, j’ai mangé un bon hamburger sénégalais, c'est-à-dire viande haché, œuf, frite, mayo, ketchup, moutarde…  dans un pain brioché ^^

Nous sommes partis le samedi soir, car l’horaire (le bus) qui fait Keur Madiabel-Dakar part à 22H de Keur Madiabel. Nous avons roulé toute la nuit, heureusement il n’y avait pas beaucoup de monde dans le bus et j’ai pu m’installer sur les banquettes arrière pour dormir allongée ^^

Nous sommes arrivés vers 4-5H du mat à Dakar, un peu la tête dans le cul si je peux dire lol, nous avons pris un taxi pour rejoindre l’appartement de l’oncle. Arrivée sur place, après avoir posé les valises et fait le lit, c’était dodo jusque 10H le lendemain. J’aurais pu dormir plus longtemps mais le soleil était arrivée pile sur moi et il était très chaud, il m’a obligé à me lever ^^

Le dimanche nous n’avons rien fait de spécial, on s’est surtout reposé, et nous sommes allés à la mer vers 17H, c’était à deux rues de l’appartement. C’était un bon moment car ça fait toujours plaisir de voir la mer et les vagues, ça ressource. De plus c’est la première fois que Mariama s’approchait de l’eau pour tremper ses pieds. Ici les enfants n’apprennent pas à nager, et ne vont pratiquement jamais à la mer, sauf si ils habitent à coté. Mariama à peur de l’eau et elle s’accrochait à mon bras quand la vague arrivait au niveau de nos genoux, elle avait peur que la mer l’emporte ^^ c’était un bon moment partagé ensemble.

 

Nous avons fait du shopping aussi avec Mariama, essayer de dénicher quelques vêtements ou accessoires de marque (comme ils disent ici) à des prix dérisoires ^^ Enfin ce n’est pas une affaire facile, ni pour le toubab, ni pour la personne sénégalaise qui l’accompagne. Les marchands avaient repéré qu’on était ensemble et ils n’arrêtaient pas de venir l’attraper pour qu’elle m’emmène à leur boutique ou pour lui présenter leurs produits, au lieu de s’adresser directement à moi. Et certains sont vraiment méchants, ils l’insultaient presque parce qu’elle ne prêtait pas attention a eux ou elle refusait de les suivre…  Quand ils voient un toubab, les marchands voient un porte monnaie ambulant, ils croient pouvoir se faire de l’argent trop facilement car nous ne connaissons pas les prix et ils espèrent que notre accompagnateur ne dira rien, quitte à partager les bénéfices avec lui. Beaucoup font ça, sauf que moi j’étais accompagnée par une amie, comme ma sœur, et non par un guide, donc ils ne sont pas satisfaits et n’hésitent pas parfois à la rabaisser dans leur langage (le wolof). Ce comportement est déplorable et décevant, mais c’est la réalité quand un sénégalais se balade près des boutiques avec un toubab.

Et puis quand on trouve une boutique qui peut éventuellement avoir ce qu’on recherche ou qu’on demande à quelqu’un où on pourrait trouver un jean par exemple, ils nous emmènent dans la boutique d’un ami ou nous retiennent dans leur boutique pour aller chercher chez leur pote le produit en question. Ils ne vont pas dire qu’ils n’ont pas ce que l’on recherche, ils vont aller chez leurs amis vendeurs voir ce qu’ils trouvent, comme ça ils se font une petite marge sur la marchandise. Et certains font exprès de ne pas se casser la tête et apporte n’importe quoi. Par exemple, je recherchais des T-shirts de fille de marque (contrefaçon ^^) et bien le vendeur est allé chercher plein de T-shirt de marque mais pour homme ! Quand Mariama a voulue donner son avis, dire que ce n’était pas pour les filles, il lui a dit en wolof « eh tais-toi, elle ne verra rien, laisse » sauf que je ne suis pas bête et dès le premier T-shirt qu’il m’a montré je lui ai fait la remarque que c’était pour homme et non pour femme.

Il faut vraiment prendre son temps car pour gagner de l’argent ils vont vouloir trouver à tout prix ce qu’on cherche alors qu’ils n’ont même pas compris ce que l’on cherchait ou ils apportent les produits au compte goutte, au lieu d’amener plusieurs tailles ou d’autres modèles de la taille qui convient. On apprend beaucoup la patience et la maitrise de soi dans les boutiques à Dakar ^^

Mais bon au final, j’ai quand même trouvé un jean qui me va, des sacs à main et quelques T-shirts ^^

 

Le lundi j’ai pris contact avec Mr Pape Koli, l’herboriste que j’avais rencontré au monastère de Keur Moussa. Car je savais que parfois il travaillait sur Dakar et donc c’était l’occasion de le voir pour lui poser des questions.

Nous l’avons contacté le lundi matin quand nous étions à l’université, après les examens d’Abib. Il nous a dit qu’il était justement sur Dakar pour la journée et que nous pouvions le rejoindre dans la maison familiale située dans un quartier de Dakar un peu éloigné du centre ville. Nous y sommes allés juste avant le repas, nous l’avons attendu longtemps, la famille nous a invités à manger avec eux mais par politesse on mange juste un tout petit peu.

Il est arrivé dans l’après midi, impossible de le joindre car son portable était coupé. Après de longues discussions qui ne menaient à rien, il nous a emmenés dans une réserve protégé la où se trouve des labos de l’institut pasteur, où on trouve beaucoup de plantes médicinales, toutes les plantes qu’il utilise pour soigner les gens.

J’ai eu beaucoup de mal à me faire comprendre sur ce que je recherchais comme informations pour mon mémoire, et chaque fois que je disais quelque chose sur la phytothérapie ou que je lui posais des questions je me faisais presque engueuler…  C’était agaçant, heureusement qu’Abib et Mariama était là… ^^ ce n’est qu’après notre visite qu’Abib m’a expliqué qu’il avait tout de suite vu qu’il était ivre et que c’est ce qui expliquait son comportement ! lol

Mais bon, il m’a tout de même montré beaucoup d’espèces de plantes différentes, je n’ai pas toujours su leur utilisation car il commençait a le dire et puis non tout compte fait il voulait pas le dire, quand on en reparle avec Abib et Mariama ça nous fait bien rire ! ^^

 

L’oncle chez qui nous logions avait une télé avec plusieurs chaines, certaines internationale. Qu’elle joie ça a été pour moi de voir les douze coups de midi sur tf1 le dimanche ! lol. Il ne me fallait pas grand-chose pour me remonter le moral ^^ il y avait même canal plus, parfois je regardais le petit journal de Yann Barthés, histoire de bien rire sur nos politiques français ^^ Mais sinon le plus souvent ce sont des chaines sénégalaise que nous regardions.

 

Nous sommes rentrés de Dakar ce vendredi, nous avons pris l’horaire à 6H du matin, pour arriver vers 14H à Keur Madiabel. Ce trajet est assez dur et fatigant car il y a toujours du monde et il fait chaud.

 

Cette petite excursion à Dakar m’a vraiment fait du bien et je suis revenue très en forme. Car je ne me suis pas reposée beaucoup du week end et je tiens le coup ! ^^

13 novembre 2012

Mardi 13 novembre

La connexion se faisait dur ces temps ci, je n'avais plus de crédit internet mais me revoila!!

Je vais vous raconter mon séjour à Keur Moussa, c'est situé à 2H de Dakar. C'est un endroit vraiment agreable, verdoyant et reposant. Le village ressemble à tous les villages sénégalais mais quand on s'avance plus loin sur la route de sable rouge, on découvre un tout autre endroit. Au bout de ce chemin il y a un monastère, assez célébre dans les guides touristiques. Ce monastère est un endroit qui aspire au calme et à l'ouverture d'esprit. Quand je suis venue en avril, j'ai eu l'occasion d'assister à une office, c'était très beau. Les moines recitent et chantent des prières avec la Kora (un instrument de musique au Sénégal). Beaucoup d'emotions lors de cette office. Ils ont une petite boutique où ils vendent leur production, on y trouve de la confiture, du fromage de chèvre (rare au Sénégal)...

Nathalie et Maurice, un couple d'amis habitent tout près du monastére, un peu cachés par la vegetation, à St Thomas de Doyéne car il faut le voir pour le croire. Ils cultivent des haricots, pastèques... donc durant mon petit séjour nous allions ramasser les haricots vers la fin d'après midi, quand il faisait plus frais. Mais comme dit l'expression, c'était la fin des haricots! ^^

Grâce à Nathalie et Maurice j'ai fais la rencontre d'un moine qui cultive les plantes médicinales et sait guérir les maux. Ils demandent à ce que les gens viennent le voir avec un certificat médical, afin d'eviter toute ambiguïté. Mais il travail aussi le samedi avec un phytothérapeute. Mr Pape Koli, vient de Mbour, il est membre d'une association de medecin phytothérapeute au Sénégal, j'ai eu la chance de pouvoir assister à ses consultations le samedi matin. C'était vraiment interressant. Il reçoit les patients, les auscultes comme un phytothérapeute, c'est à dire qu'il regarde le comportement de la personne, la couleur de ses yeux, de sa langue... et leur préscrit un remède en fonction de leurs maux. Mais ce qui est amusant et interressant c'est qu'il ne dit pas toujours au patient sa maladie, car les gens ont peur d'être malade ici, donc vaut mieux juste leur préscrire un reméde sans leur dire pourquoi, sinon il se pourrait qu'ils refusent de prendre le traitement. S'ils veulent savoir ce qu'ils ont vraiment, c'est à l'hopital qu'on leur dira. Je pense faire un petit séjour à Keur Moussa pour approfondir mes recherches avec le phytothérapeute.

Vendredi j'ai eu l'occasion d'aller à un mariage à Kaolack avec Ass et Abib, les mariages africains ne sont pas du tout les mêmes que chez nous. Il n'y avait que la mariée qui était présente, le marié n'a pas pu se déplacer il était représenté par sa famille, ses amis, cousins... La mariée était très belle, j'ai pris quelques photo que je vous partagerais. Les hommes partent à la mosquée pour célébrer l'union, pendant que les femmes restent à la maison pour acceuillir la mariée, il y a des danses et des prières qui sont effectuées en l'honneur de la jeune mariée. Ensuite les hommes reviennent à la maison et font quelques discours sur l'union et le mariage. On remet un petit cadeau à chaque invité (beignet et boisson) et tous le monde rentre chez soi. Ca ne dure pas longtemps contrairement à chez nous où ça dure toute la nuit!

Voilà, sur ce je vous laisse et vous embrasse! A bientot   

2 novembre 2012

La fête de la Tabaski

Fête de la Tabaski

 

C’est la plus grande ici au Sénégal, tout le monde s’y prépare longtemps à l’avance. Confection de boubous neufs, achats de chaussures neuves, bijoux, tressage des cheveux pour les filles (j’y ai pas échappé ^^). Et surtout, l’achat du mouton.

Le jour J, on tue le mouton au matin, les femmes et les hommes préparent la viande, on la cuisine…

Tout le monde mange autour du plat, même les passants qui viennent saluer. Et nous aussi, nous avons été invité à manger dans d’autres maisons, on a beaucoup mangé ce jour la… ^^

 

La fête de la tabaski dure 3 jours, c’est l’occasion d’aller saluer les familles et les amis dans leur maison et de leur demander pardon. On demande pardon pour des erreurs que l’on aurait fait à leur égard durant l’année.

C’est une tradition. Bien sur on va dans les familles après s’être changé et bien habillé ^^

 

Voici quelques photos :

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Samedi dernier nous avons eu un gros orage, personne ne s’y attendait, le tonnerre à commencé à gronder, il y a eu quelques éclairs et puis la pluie !

On a de fortes pluies chez nous dans le nord mais ici c’est pire, la pluie, le vent ont fait beaucoup de dégâts !! Il a plu pendant 1H au moins, et nous avons eu 50mm.

Mais le sol absorbe l’eau très rapidement, car il n’avait pas plu depuis longtemps, sinon cela peut créer des inondations.

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Actuellement je suis à Keur Moussa, jusque lundi, chez des amis. Je vous écrirez un petit paragraphe sur mon séjour ici.

La je vais aller cueillir des haricots ;-)

26 octobre 2012

Vendredi 26 octobre

OUHH! Cela fait bien longtemps que je ne vous ai pas partagé mon aventure!

Il s'est passé beaucoup de choses depuis la dernière fois.

Vendredi dernier j'ai une fois de plus découvert l'hospitalité sénégalaise. Le maire de Keur Madiabel, Aliou Kébé, est rentré de son voyage à Dakar, nous sommes allés le saluer et prendre de ses nouvelles. Il nous a très bien reçu et tout naturellement gardé pour le repas du soir. Nous avons donc partagé un repas ensemble, même si ce n'était pas prévu.

C'est comme ça ici, si tu passes dans la rue à l'heure du repas, les gens t'invitent tout naturellement à venir partager leur repas. Il y a toujours de quoi manger pour celui qui vient. Des ouvriers africains, de pays différents, sont au Sénégal pour les travaux dans les champs, ils passent tous les midis dans les maisons pour avoir un peu de riz, et les familles leurs donnent une part de leur repas. Ca c'est l'hospitalité sénégalaise, personne ne te laissera mourir de faim. Au contraire les soeurs d'Abib chez qui je mange veulent que je grossisse! ;-)

J'ai commencé mon stage dans l'herboristerie de Mr Keïta, à Kaolack. J'apprend vraiment beaucoup de choses sur les plantes et les remédes. C'est très interressant. Ca se passe vraiment bien. Je me débrouille le matin pour prendre le taxi de Keur Madiabel jusque Kaolack, après je suis mon chemin dans Kaolack jusqu'à l'herboristerie. ^^

Depuis le début de mon stage à Kaolack, j'ai eu 4 demandes en mariage! lol Des personnes de tous les ages...

J'apprend aussi à parler le wolof, beaucoup de personnes m'enseignent la langue. Mais j'ai rencontrer un bon professeur, qui explique bien et je pense que je peux progresser assez vite. Ici quand on parle wolof, surtout pour une toubab, ça peut faciliter beaucoup de choses. Comme par exemple pour les achats, quand les commerçants voient une blanche à leur boutique c'est le jackpot! lol La dernière fois j'ai voulu acheter des chouchous pour les enfants, j'ai demandé le prix à la vendeuse, elle m'a répondu un prix plus élevé que la normale (forcement ^^) mais comme je l'avais entendu dire le prix à une cliente avant moi je lui ai fais rectifié, et il n'y a pas eu de problèmes. Mais du coup c'est pas facile de faire ses achats seule, surtout quand on ne connait pas les prix, on pourrait vite payer le doube de prix ^^

Sinon niveau climat, il fait toujours chaud, parfois on a un peu de vent, c'est agréable. Mais maintenant il y a un changement de climat et le soir on ressent l'humidité et il fait parfois un peu froid. Si bien que j'ai attraper un rhume! J'aurais jamais cru attraper un rhume au Sénégal ^^

Voici que je vous présente Sofia, la petite dernière parmis les frères et soeurs d'Abib. Elle est trop drole car elle aime bien me voir et venir près de moi mais quand elle est à coté de moi elle est comme pétrifié, elle ne bouge plus, elle ne dit plus rien ^^ mais à force elle va s'habituer et ça changera, deja la elle commence à me parler (tout bas mais c'est adressé à moi ^^)

sofia

Aujourd'hui c'est la fête de la tabaski, la fête la plus populaire au Sénégal, tous les enfants et les adultes se sont faits beaux, tresses, nouveaux boubous. Je suis allée au marché dans la semaine avec Ass, j'ai acheté des accessoires pour etre en vrai sénégalaise ^^ Hier soir NeyFama m'a fait des tresses, et on a choisit le boubou que je porterai pour la fête.

D'ailleurs je traine ici à vous raconter mon histoire, mais on m'attend pour preparer le repas avec les femmes. :-)

Sur ce je vous laisse et je vous partagerais mes photos.

A bientot. :-*

 

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Voyage au pays de la Teranga!
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